Série dit « Cule »

Il faut toujours une première série. Elle est première et dernière si elle est ratée au point d’ôter toute envie de recommencer. Si elle est parfaite, toute nouvelle tentative risque d’en être que pâle copie.

Une première série photographique prête le flan à la diplomatie, à la loi du milieu, celle du juste. Celle qui appelle à la clémence.

Une première série n’est ni parfaite, ni mauvaise. Elle est sans doute trop colorée, trop exagérée dans ses effets, trop de trop. Elle est celle qui ne tombera pas aux oubliettes car sentimentalement, elle est.

Voici donc ce qu’était ma toute première série. Celle des chemins vides de vie. C’était vers 2015.

Aujourd’hui, il m’aura fallu manœuvrer pour ne pas la laisser à quai, battre en arrière pour la retrouver, culer en somme. Culer pour sortir de ces rues désertes.

Ce qui m’étonne est que lui succède peu après la série en cours « Les vies de cette ville » qui ajoute aux chemins vides une silhouette unique qui l’arpente.

Petit à petit, mes séries prendraient-elles vie ? Aujourd’hui, donc, série dit « Cule »!

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