| En passant, ici ou ailleurs | Le monde de Sofia |
| La mer et eaux de-là | Observations |
| Séries diverses | Carnets de voyage |
La série « En passant, ici ou ailleurs » se déploie comme une respiration urbaine, où chaque passant devient une syllabe d’un poème en mouvement. Les silhouettes croisées ne sont plus des inconnues, mais des fragments d’histoires qui se murmurent au détour d’une lumière. Les images capturent l’infime — un geste, une ombre, un éclat — comme autant d’étincelles de vie suspendues dans le flux du quotidien. Ici ou ailleurs, le monde s’écrit en traces fugitives, en instants qui glissent mais laissent une empreinte sensible. Ainsi naît une poésie de l’éphémère, douce et discrète, qui invite à regarder le réel comme une suite de miracles minuscules.
La série « La mer et eaux de-là » évoque la mer en miroir mouvant et infini où chaque vague semble murmurer une mémoire collective, un souffle ancien. Chaque image explore la mer non seulement comme décor, mais comme état d’âme — un lieu de solitude, de contemplation, de rêverie partagée. Ainsi se construit une poésie intime et mélancolique, un chant silencieux de l’âme, bercé par le bruit des vagues et le reflet incertain de l’horizon.
“Le monde de Sofia” dresse un panorama visuel et intime de notre époque — un « pèle‑mêle du monde, un puzzle de rues et de gens, un panorama permanent » destiné à témoigner de “l’époque que nous avions traversée”. La série mêle photographie et écriture (texte, poésie, réflexion, charade, pensée) — au-delà de l’image pure, il y a un travail d’accompagnement, de narration, qui cherche à faire ressentir un état d’âme, un regard, une époque. « Le monde de Sofia » est plus qu’une observation, elle est une transmission.
Les « Carnets de voyage » se déploie comme un journal d’errances sensibles, où chaque destination murmure une nouvelle page d’histoire intime empreints d’un parfum d’ailleurs et de mémoire. Chaque image raconte le passage, l’éphémère, l’imprévu — et offre une respiration : celle du paysage, mais aussi celle de l’âme du voyageur.
Ainsi, ces carnets dessinent plus qu’un itinéraire : un rêve fait de lieux, de silences, de découvertes — un chant discret à la beauté du monde et à la fugacité des instants.
Séries diverses recèlent de collections réduites où se croisent des traces de vie et d’immobiles.
