« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »
La citation exacte est en fait :
« … car rien ne se crée, ni dans les opérations de l’art, ni dans celles de la nature, et l’on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications. »
— Lavoisier, Traité élémentaire de chimie (1789), p. 140/141
Cette loi de Lavoisier, ou de conservation des masses, semble s’appliquer à ce tryptique réalisé sur une plage du Nord.
Je dirai même qu’elle s’applique à la pratique photographique.
Lavoisier, père de la chimie moderne, fut aussi en charge de la rédaction de cahiers de doléance lors des états généraux. Il y reprend l’idée formulée par Thomas Jefferson dans le préambule de la Déclaration d’indépendance des États-Unis que le bien commun est le bonheur : « Le but de toute institution sociale est de rendre le plus heureux qu’il est possible ceux qui vivent sous ses lois. Le bonheur ne doit pas être réservé à un petit nombre d’hommes ; il appartient à tous. Ce n’est point un privilège exclusif qu’il faut disputer ; c’est un droit commun qu’il faut conserver, qu’il faut partager et la félicité publique est une source dans laquelle chacun a le droit de puiser la sienne. »
Un tribunal révolutionnaire le fit ensuite guillotiné. Révolution n’est pas gage de sagesse et finalement avec elle….rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme!
La conservation des masses…
Je termine en vous recommandant de découvrir la première rétrospective des « petits mondes » de Frank Kunert.
Belle journée!
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