Il suffit parfois d’ouvrir les yeux, d’observer silencieusement une ombre furtive, d’attendre patiemment qu’un léger frémissement s’entende. Ils sont là parmi nous, paisibles, tapis dans le jardin.
Comme à mon habitude, je voulais un titre évocateur pour cette série faite en grande partie allongé dans le hamac.
J’ai d’abord pensé au très égocentré « Zoolivier ». Trop facile !
« La ferme des animaux » d’Orwell m’a traversé l’esprit mais l’histoire ne collait pas et je l’entendais plutôt comme un « La ferme ! Des animaux ? » si nécessaire pour ne pas les déranger et ainsi les photographier.
Bref rien de bien enthousiasmant.
La ménagerie, la sauvagerie, l’animalerie n’étaient pas appropriées. La placidité qu’ils dégageaient était si évidente que nous vivions une cohabitation sans aucune animosité.
Et si, finalement, la bestialité venait de moi, alité dans mon hamac espérant passer inaperçu à les photographier de la meilleure des manières.
Voici donc un best of des animaux de notre jardin.
Bon dimanche !














Regard d’un temps, regard d’antan, regard de tous les instants!
Quand l’infiniment petit devient majestueux.
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