Quelques images en tête,
Souvenirs enfouis, décors quotidiens,
Jusqu’à ce que l’oubli les guette
En les revoyant, l’émotion revient.
Quitter la région, changer de vie.
Autant de mots et de maux
Qui suscitent tristesse et nostalgie
Lorsque surgit ce décor vieillot.
Il suscitera chez Françis et Françoise,
Francine, François et Anne-Sophie
Et chez tant de dunkerquois et dunkerquoises,
Des carrières et des tranches de vie.
Mon père pensera à ses quarante années
A se consacrer à cette usine.
L’aimer, la malmener, la porter.
Pour moi, c’était une héroïne.
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