Ce fut ainsi que je me livrais à vous
Avec cette « balade portuaire brestoise ».
Quatre ans plus tard, c’est vrai, j’avoue,
Ce premier billet maladroit me toise.
Remorqueur, vues de détails,
Conteneur sans autre rapport
Que la chose maritime pour cheval de bataille !
Dis-moi pêcheur, ça mord ?
Une silhouette, presque un géant,
S’essuie le front après un dur labeur.
Et le geste de ce simple passant
Imite le signe du neuf à vingt et une heure.
Aujourd’hui, je ne renie pas ce billet.
Ce tout premier d’une longue série.
Mais pour l’embellir je souhaitais
Lui apporter ce qui lui manquait : un peu de poésie.
(Nouvelle édition du billet « Balade portuaire brestoise » du 2 septembre 2018)









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