« Je suis un piéton, rien de plus » Arthur Rimbaud.
Et puis l’envie est venue ainsi : dresser un pêle-mêle du monde, un puzzle de rues et de gens, un panorama permanent pour montrer un jour, à notre fille, le monde dans lequel nous vivons et évoluons.
Pour cela, photographier ! Sans forcément prendre le temps de m’arrêter pour bien cadrer ce que je trouve remarquable, particulier, anodin, surprenant ou banal. Ajouter, difficilement j’en conviens, un titre de manière tout aussi instantanée. Publier quotidiennement sur les réseaux (pour qui me suit) dans un ordre non chronologique et sans lieu nommé. Chaque jour, parce c’est que cela m’amuse et me force à ouvrir l’œil !
Chaque jour, pour autant que je réussisse cette folie pour sa première année !
Donc si vous ne me suivez pas sur les réseaux, vous retrouverez ici la septième partie de 30 pièces, histoire de.
Luttant contre les éléments
Et contre les effets de notre bêtise.
Un oiseau ignore tout de la guerre.
Il fuit à tire d’aile les assaillants
Pour s’exiler en terre promise.
L’oiseau, seule espèce sur terre
Libre dans ses déplacements,
Au delà des mers et des convoitises. (Dunkerque, 08/21)
Nul besoin d’avocat,
Kiwi vrac verra que nous avons la banane ! (Paris, 02/22)
(traduction : « sans crier gare ») (Paris, 02/22)
Mais sans elle, c’est la chute. (Toulouse, 02/22)
Les arbres préparent leurs fruits,
Les fleurs s’ouvrent aux butineurs,
Les jardins se parent de multiples couleurs.
Certes, ici c’est vert et uniformément taillé.
Peu de place pour la fantaisie. C’est carré.
Un jardin à la française! Un vrai savoir faire.
Formes multiples. Un inventaire à la Prévert. (Villandry, 08/15)
Le mal, jusque là tapi dans l’ombre,
Se montre à nouveau au grand jour.
Il est temps de lui jouer un sale tour.
Le débusquer, l’effrayer, le faire fuir
Et construire ensemble un meilleur avenir.
Extrémistes, intégristes, assaillants,
Vous n’êtes qu’éphémères, morts-vivant. (Var, 03/20)
(Certes je tire un peu le diable par la queue) (Paris, 02/22)
Olivier Fardel 
Multitude de regards posés sur le temps qui passe ont raison de l’Histoire se dessinant dans les livres ou les blogs.
Mon esprit claironne et s’esclaffe à déguster les couleurs de tous tes clichés. Sans citer Rimbaud, pour prendre mon pied, ton plus apporte un rien sans nier l’intéressant du « je suis ».
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