« J’aime le silence qu’il y a dans une image, j’aime qu’on puisse s’y perdre en se posant des questions. »
Agnès Varda
A suivre quotidiennement depuis le 11 août 2023 sur Facebook ou Instagram.
Photos, notices, charades, devinettes, QCM, poésies, pensées photographiques et définitions du Petit Olivier Illustré, souvent culturelles, parfois drôles ou fréquemment navrantes mais quotidiennes et, pour cette nouvelle série, en noir et blanc. Double exercice !
Toutes photos et textes sont de ma production. Mon exercice quotidien était de prendre une de mes photos et de l’associer à une idée.
La première édition en 2022 était en couleur. Les prémices figuraient dans « 19h31 » (2017-2018), 365 photos quotidiennement prises et assorties d’un titre rapidement donné.
J’espère que ce petit jeu vous permettra de sourire l’espace de quelques secondes, de réfléchir au propos associé à une image et, pourquoi pas, de participer à l’aventure. Voici donc les 181 à 240 quotidiennes.
Salle d’embarquement,
Aujourd’hui est un jour d’envol.
Les passagers sont absents ?
La compagnie s’affole.
Pour le pilote, c’est sa première !
Cette fois-ci il a mis les voiles.
Ses pieds ne toucheront plus terre
Il veut tutoyer les étoiles.
Allez, mesdames et messieurs.
Oui, il y a un pilote dans l’avion.
Il vous emmènera dans les cieux
Vous faire sentir papillon.
On dit de lui qu’il est un artiste.
Il joue avec l’air et ses turbulences.
Rejoignez le cet insolite.
Accompagnez-le dans cette fulgurance.
Que fait cet homme ?
1/ il veut mettre les voiles ?
2/ il regarde la poupe et…il a du vague à l’âme?
3/ ses projets tombent à l’eau ?
4/ il dit « à l’eau ? »
Réponse : Toute possible !
Mon premier est le préfixe de 4,
Il est préférable d’avoir mon second,
Mon troisième termine la charade.
Mon tout est jetée.
Réponse : Tétra-pot-de
Point de fuite lorsqu’on lève la tête.
La tête dans les nuages, nous rêvons.
Rêvons d’ailleurs et de soleil.
Soleil caché par ce ciel plombé.
Plombé par les informations du quotidien.
Quotidien à traverser, point de fuite.
Cet homme :
1/ se demande comment ce palmier réussit à tenir ses branches là où lui n’y arrive pas avec ses cheveux ?
2/ se prend pour la Joconde de dos ?
3/ ne peut pas encadrer les photographes ?
4/ ne peut plus voir en peinture les cheveux courts ?
Réponse : toute possible
Ville d’art, de culture, d’architecture, mon patron est saint Jean le Baptiste.
Berceau de la renaissance, ville prénom.
Je suis ?
(Aucun indice sur cette photo hormis le sourire affiché que j’arbore aussi en vous imaginant réfléchir un peu)
Réponse : Florence
Tordons le cou a une idée reçue et non à l’animal : ce n’est pas le croisement d’un dromadaire et d’un léopard ! Le petit de la girafe est un émotif. En effet, c’est un jeu d’enfant que de dire que le girafon devant un nourrisson.
Allez je m’en vais peigner la girafe…
C’est un champ de maïs !
Pas de bataille ni de ruines qui s’en suivent.
Ni de course et des prix qui dévissent.
Mais un champ de culture intensive.
Un champs Élysée ou de mars fatal ?
Arrêtons sinon cela va virer au champ de tir
Ou en champs de foire hivernale !
Voilà le chant du cygne qui expire.
Mon premier fait mal après une reprise de cyclisme,
Mon second est au milieu de la figure.
Mon troisième reçoit parfois le ballon.
Mon tout porterait bonheur.
Réponse : Coccys-nez-aile
L’homme et son chien.
Pour satisfaire un besoin.
Un moment pour évacuer.
Au grand air, laisse pissez !
Le chien et son maître.
À chaque pas, chaque mètre.
L’un tire pour avancer,
L’autre tire pour arrêter.
N’oublions pas la laisse
Qui rappelle au chien sans cesse
Que son maître est derrière lui
Pour le regarder faire son pipi.
Sur cette photo, il est légitime de se demander qui dévisage l’autre. Est-ce le primate qui regarde l’homme vêtu ou l’homme qui observe le primate nu ? N’oublions pas non plus le Photographe qui regarde la scène et son plus simple appareil.
Ce couple d’animal cohabite aisément. Pendant que le dindon glougloute pour faire un bœuf, le bœuf rumine le voyant ainsi passé. On dit fort comme un bœuf mais le dindon ne veut pas être celui de la farce.
Mon premier dure la nuit,
Mon second apparaît une nuit,
Mon troisième précède la nuit,
Mon tout berce surtout de jour.
Réponse : Bal-An-Soir
Suivre la vague
Sans être trop volatile
Ou faire preuve d’oisiveté.
Simplement regarder.
Ne pas rester dans le vague.
Pour être un peu utile
À l’autre, à vous, à elles
Qui me donnent des ailes.
Avoir les yeux sur cette vague.
Jeter des mots faciles,
Tenter quelques envolées,
Et profiter de l’instant passé.
Cet homme :
1/ tourne le dos à la critique du photographe ?
2/ porte une casquette, un gilet et des mocassins à talonnette ?
3/ cherche un dance floor ?
4/ lit la dernière nouvelle du jour ?
Réponse : Toute possible
Que, qui suis-je n°18 ?
Port industriel situé à 100 km de l’océan, je fus construite il y a 400 ans pour défendre le territoire contre les Français, les anglais et les néerlandais. Ma région produisit par le passé du caoutchouc. Je suis ?
Réponse : Belem (Brésil)
Sans être une lumière ou en connaître un rayon, je dirai qu’il y a la matière à réflexion ! Allez je diffuse !
Je suis mis en service en 1956 et mesure 470m de long. L’envasement de mon réservoir pose difficultés car mes eaux sont très boueuses. Je suis le barrage de ?
Réponse : Mellègue (Tunisie)
Je suis ce client attablé en terrasse
Buvant son verre l’air absent.
Je suis le chauffeur du camion qui passe
Fonçant droit devant.
Je suis celui qui regarde cette scène
Tranquillement placé en face.
Je suis lu à cette instant sans peine
Par vous, grand bien m’en fasse !
Ceci est une grue.
Pas le grand échassier migrateur,
Ni celle qui arpente le trottoir à pas d’heure.
Non, c’est une simple grue.
Grande, mécanique et élancée,
Elle disparaît aussi vite qu’elle apparait.
Oui une grue, juste une grue.
Vu ainsi c’est aussi sa flèche.
J’arrêterai là mon prêche.
Je vous sens fatigué de faire le pied de grue.
Le jeudi 29 février,
Châteauneuf-sur-Isère,
Aujourd’hui nous avons dit au revoir à un ami.
Merci pour ta grande bienveillance et ton éternel sourire.
Ta joie de vivre et ta soif de nous découvrir
Nous faisaient oublier les tracas de la vie.
Tu nous montrais ton paysage, ton vercors.
Les yeux vers le ciel et ses avions,
Toujours un mot pour l’autre, une attention.
Tu aimais la vie et ses trésors.
Aujourd’hui, nous avons dit au revoir à un ami.
Nous sommes tristes de te voir partir
Mais tellement heureux du plaisir
De t’avoir compté dans nos vies.
Merci Maurice
Alors c’est vrai, oui, je n’ai pas la lumière à tous les étages ! Certes.
Vous me direz que mon propos est de bas étage et qu’il me faut faire mieux pour que vous acceptiez de mettre le nez à la fenêtre. Et bien, voyez, je vous laisse l’embarras du choix mais attention car la fenêtre de tir se refermera bien vite.
Ici un spécimen vivant du chien de porte. Mais c’est un comble me direz vous, ce chien assis derrière une vitre ! …Sans avoir l’air d’un chien battu, ce chien a du caractère. Arrêtons ici cette définition car J’aurai un mal de chien à ne pas en mettre à toutes les sauces.
Alors, Combien pour ce chien dans la vitrine ?
Ile habitée depuis près de 600 ans, je vis passer nombre de peuples. Symbole de brassage ethnique, cultuel et culturel, je suis un lieu de mémoire pour se souvenir d’une époque où l’homme se comportait comme un sale cochon.
Je suis ?
Réponse : Gorée.
Qui est derrière le poteau ?
1/ le poto de la dame ?
2/ une personne irrespectueuse des autres avec ses groles sur le banc ?
3/ une personne dont nous tairons l’identité faute de la connaître !
4/ un être vivant ?
Réponse n°74 : Seule la une n’est pas certaine.
Rester dans l’ombre d’une silhouette
Pour ne pas prendre un éclat.
Saisir l’instant dès la première fois
Presque à l’aveuglette.
Sentir que le résultat peut être réussi
Sans en être sûr à l’avance.
C’est souvent ainsi, je pense,
Qu’il faut s’y prendre dans la vie.
Qu’acclame cette foule ?
1/ la publication du livre « D’elles à papillon » ?
2/ des curieux ?
3/ le délire ?
4/ le sentimental ?
5/ les grands jours ?
6/ les rois par les as ?
7/ les 30 ans de Taratata ?
Réponse n°75 : 7 a minima
Mon premier commence laconique,
Mon deuxième est la dernière chose qui passe par la tête d’une guêpe s’écrasant sur un pare-brise,
Mon troisième met fin au tracas,
Mon quatrième est un bout de cochon.
Mon tout est sur cette photo.
Réponse n°76 : Lac d’Arcachon (et même si c’est un basson !)
Le lépidoptère est léger, élégant et voltige de sujet en sujet. Précisons que l’insecte n’est pas une tête de nœud et sait faire son petit effet. De sa chrysalide, il se transforme d’un battement d’elles à papillon.
Minute papillon, il reste encore une journée pour l’attraper !
Journée de la femme : l’homme, invisible, se ferait prendre pour une valise ?
On peut faire de la lèche et des vitrines
Et du lèche vitrine.
On peut monter l’escalier en colimaçon
Et traverser le plafond.
On peut avoir un sourire de façade
Et avoir fait une mauvaise cascade.
On peut voir l’arrière boutique
Et y trouver des choses fantastiques.
On peut rester seul à l’extérieur
Et regarder du seuil cet intérieur.
On peut voir, oui, tant et tant de choses
Et pour cela, ouvrir nos paupières closes.
Qu’est ce donc ?
1/ des veines ?
2/ un réseau de synapses ?
3/ le branchage d’un arbre ?
4/ un fond d’œil ?
Réponse n°77 : 3
« Sir, ce sont des poupons !
– Non ce sont des poupées de cire !
– Ce sont vos poupées, Sir ?
– Non ce ne sont pas des poupons mais des poupées. De cire peut-être.
– Sir, je ne doute pas que ce sont vos poupées.
– Mais comment ça « mes poupées » ?
– Oui les vôtres sir puisque vous dites que ce sont des poupées de sir.
– Mais vous êtes un bouffon ! Vous me donnez des bouffées de chaleur, j’en ai froid dans le dos.
– Sir ! Vous me dites que je suis un bouffon parce que je vous parle de poupon et je vous donne des bouffées de chaleur avec vos poupées de sir. J’ai peur ne pas vous suivre.
– Oublions, suivez moi, allons bouffer ! »
Parfois dans une scène salée ensablée
Bordée de nuages éparses et suspendus,
Il faut une rambarde d’escalier
Pour réduire le charme d’une telle vue.
Ici, le regard porte au lointain,
Au delà du cordon de dunes,
Vers cet horizon de liberté, pas moins,
Qu’est cette mer du nord et d’infortune.
Au plus près, une silhouette élégante
Pose dos à ce spectacle naturel.
Reste cette rambarde fatigante,
Imposante, lourde et artificielle.
J’abritais des temples non pas voués aux planètes mais à des divinités. Dans mon enceinte, un capitole, un cirque, un théâtre, des thermes, un temple de la fortune et une place des vents. Je suis ?
Réponse n°78 : Dougga (Tunisie)
Diplopode qui possède donc quatre pattes à chacun de ces anneaux. Totalement inoffensif, ce myriapode se roule en spirale à la moindre menace. Jusque que là rien de bien enthousiasmant. Retenons qu’il sécrète une substance mal odorante. Ainsi, parfois, l’animal pue l’iule.
Poésie n°47
La mécanique du cœur.
Celle qui nous rend timide, mais heureux
De rencontrer, retrouver, jouer un jeu.
Et enfin trouver l’âme sœur.
La mécanique du ventre.
Celle qui vous rend triste et anxieux
De mal digérer des plats délicieux.
C’était pourtant une bonne table, diantre !
La mécanique céleste.
Celle qui rend perplexe et curieux
De découvrir le firmament des cieux
Contre les prédicateurs qui se manifestent.
La mécanique bien huilée.
Celle qui pétarade et nous donne l’envie
De se pavaner et d’écrire de la poésie
Pour séduire encore et toujours s’il le fallait.
Mon premier et c’est tout.
Mon deuxième est une particule.
Mon troisième n’aime pas les joints.
Mon tout est visible sans échappatoire.
Réponse n°79 : Point de fuite
Que dit cette photo ?
1/ La mer cet espace de liberté.
2/ L’amer d’une grille fermée sur le salé.
3/ Sous le mur, la plage.
Réponse n°80 : Toutes possibles
Parfois l’homme se rappelle son enfance.
Il imite et singe les autres avec innocence.
Parfois l’homme aide son prochain.
Il indique la direction demandée avec entrain.
Parfois l’homme prend un cliché sur le vif.
Il l’accompagne de mots peu incisifs.
Batterie militaire de 1811, je fus érigée pour repousser les anglais puis fut déclassée en 1884. Mon implantation utilise la géographie du site en étant protégée du côté ouest par l’impressionnante arête rocheuse. Située à l’extrémité est de l’île qui m’accueille, je suis ?
Réponse n°81 : Batterie des Medes
Mon premier est très moche.
Le meilleur de la deuxième porte des poids rouges.
Ma troisième est très dure.
Mon quatrième est fait de jaune et de blanc.
Mon cinquième est zen sans haine.
Mon tout est long de 5 fois sa largeur.
Réponse : Les montagnes rocheuses ! (Laid – Montagne – Roche – Oeufs – Ze)
Palmipède qui aime le jeu et souffre d’un problème de foie. L’animal se serait appelé « esses » qu’il aurait des problèmes de fesses ? En raison d’un dimorphisme sexuel quasi inexistant, il y aurait peu de cygnes distinctifs qui permettent de reconnaître une oie d’un jars.
Je ne voudrai pas mégoter sur la qualité de cette photo mais elle ne casse pas des briques !
Que dire ?
1/ Les enjeux maritimes : la politique de la chaise vide ?
2/ Ce sont les dossiers de l’écran?
3/ Après Thalassa dans le canapé, t’as laissé des chaises ?
4/ Une vague d’absentéisme déferle sur les terrasses ?
5/ L’époque n’est pas à la table ronde !
6/ Les assises de la mer ?
Marcher en baissant la tête,
Regarder ses pieds.
Un lendemain de fête ?
Ou c’est ainsi toute l’année ?
Un simple miroir abandonné
Vous rappellera que le ciel se dégage
Et qu’au milieu des embûches semées
L’éclaircie finira par percer les nuages.
L’otarie est joueuse et aime jongler, ce qui en faisait un animal de cirque. Son regard attendrissant lui permet d’être, réjouissons-nous, mieux protégée de l’homme. Concernant le poisson, qui lui est donné en pâture, il faut bien avouer que tout le monde se moque de son existence et l’abrège ainsi sans aucune émotion. Sans doute est-ce une question de regard…
Du Guesclin m’a reprise aux Anglais. Je n’ai pas toujours été une ville très ouverte. Je suis ?
Réponse : Concarneau
Un contrejour au bord de l’océan
Serait-ce un contresens à contre-courant ?
Être à contre-emploi, je n’ai rien contre ici.
Par contre, la contradiction me contrarie.
Alors envers et contre tout, je perce,
Je tente, j’essaie, que cesse la controverse !
Je contre-attaque contre vents et marées.
Contre toute attente, oui, j’aurai raconté.
Parfois, quelques fois, souvent,
Je suis un peu sur la jante,
Sur une mauvaise pente.
Il me faut patienter un moment
Avant de disserter sur une photo.
Me demander ce que je vais en dire,
Trouver l’inspiration, le bon mot.
Et au final réussir à écrire.
Parfois je jette le résultat à la benne.
Rarement je le garde tel quel.
Mais tout cela en vaut-il la peine ?
Pour moi oui mais surtout pour elles.
Cet homme
1/ a eu du nez ?
2/ entre dans une bouche de métro ?
3/ ne veut pas s’afficher ?
4/ l’essayer c’est l’adopter ?
Réponse : toutes possibles
À vol d’oiseau, je suis à 392 km de Paris et à 375 de Toulouse. Qui suis-je ?
Réponse : Lyon
Ceci n’est pas une mandarine.
Mon premier peut pétiller.
Mon deuxième fait parfois mal.
Mon troisième aime les coutumes.
Mon tout est une architecture livrée en 2016.
Réponse : Eau-Cul-Us, Oculus de New York
Le monde sur ses épaules,
La tête dans le sien.
L’adolescent s’isole.
Pauvre jeunesse disent les anciens.
Passe encore si c’était un livre !
Mais non, c’est un téléphone.
Redresse-toi, regardes et respire.
La réalité se vit, le virtuel sera morne.
Ou fourmi moissonneuse. La colonie est généralement monogyne. Lorsque deux colonies se battent, violence et esclavage sont au rendez-vous. Parmi les reines célèbres citons : Messordetontasdeterre, Messordelà, Messortiedesecours, Messortilege, Messortezvoulesdoi…
Pourquoi rester dans l’obscurité en tournant le dos à la lumière quand celle-ci vous illumine ? Vous avez deux heures.
Que fait cette femme ?
1/ elle s’affiche ?
2/ elle est collée à la vitre ?
3/ elle observe un passant qui en a plein le dos ?
4/ elle pose pour un photographe ?
Depuis que j’ai échoué sur cette planète, je ne vois pas comment je pourrai réparer mon vaisseau endommagé. Je pensais compter sur la technologie de cette espèce mais il faut bien avouer que cela devrait prendre plus de temps que je ne le pensais. De ce que je vois, J’évalue à 2000 ans leur capacité de voyages interstellaires sous réserve qu’ils ne se soient pas tous entretués d’ici là.
Il y a l’escalator des gens pressés
Qui montent plus vite que la mécanique.
Celui des visiteurs stressés
À l’idée de perdre le parcours touristique.
Il y a l’escalator du métro
Emprunté pour aller au travail.
Puis celui avant d’aller au dodo
Qui est le même à quelques détails.
Il y a l’escale à tort du bateau en détresse
Forcé de trouver un abri.
Oui le gars Lescal à tort, que ça cesse !
C’est qui ce monsieur qui vous ennuie ?
Olivier Fardel 
un bon et heureux anniversaire Olivier ________________________________
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