Souriez, le petit oiseau va sortir!

Comme vous sans doute…je piaffe d’impatience de me promener dans les rues trouver du grain à moudre et donc du grain sur les photos.

La photo animalière ne m’attire pas, contrairement à ce que pourrait laisser envisager un horizon possible. Mais, pour éviter de bayer aux corneilles, je me suis tourné vers le jardin. Le printemps est une période exceptionnelle pour observer les oiseaux et, confinement oblige, prendre réellement le temps pour cela.

Photographier oiseau ou être humain est finalement assez similaire.

Il faut faire preuve de patience et d’observation pour saisir piaillements et sifflements, prise de bec, grande envolée ou cris d’orfraie, la farce et son dindon, l’innocence de la blanche colombe, la fierté du paon, la gaieté du pinson, les pieds de grues, les rassemblements de vautours, les coups dans l’aile et autres volées dans les plumes. Bref, trouver l’oiseau rare pour la chouette photo en espérant qu’elle ne soit pas le miroir aux alouettes ou, pire, le chant du cygne.

A défaut de corbeau, j’ai donc trouvé un couple de mésanges qui ne m’auront pas prise à la lettre mais bien pour un renard tant elles se montraient méfiantes en ma présence. A moins que je ne sois un « relou »…

Pourtant, comme on le fait pour attirer regards et sourires sur une photo de groupe, je leur répétais :

« Vous êtes prêtes ? ….Ne bougez plus…Attention …Souriez…. le petit oiseau va sortir! »

Comme avec les êtres humains, cela ne marche pas et provoque une irrésistible envie de leur donner des noms d’oiseaux.

Belle soirée et bon week-end !